Car il faut un commencement à tout….
Je me présente, je suis Alfonzo Hellington, le second de la famille Hellington. Vous savez cette famille qui en apparence va parfaitement bien. On dit que lorsque l’on a de l’argent on ne manque de rien et on est heureux, je dois juste être l’exception qui confirme la règle. J’ai eu une enfance glorieuse et dorée, mon frère Connor était toujours là pour moi, puis mes parents ont eu deux filles Izabella et la petite dernière Callie qui est celle que je protège la plus de ce monde, je fais tout pour qu’il ne lui arrive pas trop de mauvaise chose et qu’elle puisse vivre normalement. J’ai continué à grandir, à l’adolescence je suis devenu populaire quelque peu malgré moi. Puis à l’âge de 18 ans c’est là que ma vie à pris un tournant, mon père à décidé de me faire tremper dans ses combines illégales et ainsi de profiter de mes connaissances pour pouvoir écouler sa drogue facilement et moi qui était totalement sous le contrôle de mon père, j’ai accepté.
C’est là que les ennuis ont commencés réellement. Au début le rôle du dealer et bad boy était plutôt cool, j’étais un garçon qui était au dessus des règles. Puis ma petite sœur est arrivée dans mon école, mon royaume, le seul endroit où je pouvais tout faire sans que je m’en soucie réellement. J’ai commencé à comprendre que ce n’était pas très bon pour moi de continuer ça étant donné que ce que je faisais n’étais vraiment pas bien. Mais bon si vous connaissiez un peu mon père vous comprendriez directement qu’avec lui il n’est pas possible de faire marche arrière, lorsqu’on s’engage, on continue son travail. Puis un jour ce que je redoutais le plus arriva. Alors que mon père venait pour me donner ma marchandise à vendre, ma sœur arriva et comprit de suite le lien qui me relier à mon père, elle cru que je me droguais. Je lui expliquais donc que je dealer dans l’école, je regardais autour de moi et partit sans dire un mot. Ma sœur cru que c’était pour vendre mais en réalité c’était pour cacher les larmes qui commencer à couler le long de mes joues. Je dois avouer mais je ne lui est jamais dit….
Le tournant d’une vie…..
Puis vient le moment le plus tragique de ma vie, le décès de ma mère. Certes je n’étais pas très proche d’elle, mais elle était tout de même celle qui m’a donné la vie, alors elle comptait énormément pour moi. Son décès à fait de mon frère un être méprisable et quelqu’un de peu recommandable, mes sœurs ne m’en n’ont jamais parlé, quant à mon père, il s’est renfermé dans son travail, il a décidé de me faire arrêté l’école afin de l’aider dans son entreprise familiale. Choqué par la perte d’un être cher je n’est pas réagi, mais maintenant avec le recul, je pense que j’aurais dus.
J’ai donc continué à écouté mon père, et à faire ce qu’il m’ordonné comme un mouton de panurge sans même faire attention à ma vie tellement j’éprouvais un mal être profond. Entre mon frère qui faisait tout pour me rendre la ville impossible, Isabella qui ne faisait que sortir, et Callie qui sortait sans cesse avec son petit ami et ses amis ce n’était vraiment pas facile. J’étais vraiment plus que l’ombre de moi-même ce n’étais vraiment pas facile du tout, j’ai tout fait pour remonter la pente ce que j’ai réussi avec de grande difficulté, sûrement grâce au fait que j’ai continué à sortir et a voir du monde.
Changement d’air, changement d’ambiance…..
Un peu changement dans ma vie à eu lieu l’été 2010, je plante le décor, Alors que je venais de passer ma journée à dealer un peu partout dans New York, mon père me demande de monter dans son bureau, il m’expliqua que l’on déménageait, que l’on partait tous pour le Canada. Il me demanda de le suivre pour aller chercher ma sœur. J’étais soulagé de déménager, car j’avais besoin de nouveau espace et de rencontrer de nouvelles personnes. Mais une chose me faisait souffrir, je savais que ma petite Callie allait avoir du chagrin et cela m’attristait car je n’aimais pas lorsqu’elle n’était pas totalement heureuse. Nous allâmes la chercher à l’école, ce fut dur de lui faire comprendre ce qui se passer mais bon, ainsi est la vie lorsque l’on à pour père un parrain du trafic de drogue. Elle entra dans la limousine et se mit à pleurer dans mes bras, c’est ainsi que nous quittâmes New York, Mon père avait encore une fois prit la décision seul sans même nous concerter. Si seulement j’avais réagis comme un homme en lui montrant que j’existe, mais ça j’en suis totalement incapable lorsqu’il s’agit de lui.
La pire chose qu’il pouvait faire c’est me séparer d’elle….
Je me rappellerais toutes ma vie de cette journée cela devais faire deux mois que nous étions arrivé dans notre nouvelle demeure. Je rentrais à la maison après avoir travailler pour essayer de monter un nouveau réseau de revendeur et de consommateur pour mon père afin que notre business reste florissant, mon père m’attendait dans le hall de la maison avec une lettre à la main. Il me regarda m’expliquant qu’il n’avait pas besoin de moi ici, et que je devait retourner aux USA faire le tour des villes pour voir ses succursales et ainsi voir comment cela fonctionne. Je tombai dénue, moi son propre fils, cela ne le dérangeait même pas, il fit demi tour me dit au revoir et partit. Encore une fois mon jeune âge lui donna raison, je montai donc faire ma valise et partit pour au minimum un an. Le plus déchirant pour moi fut de dire au revoir à celle qui compte le plus pour moi : Callie, celle qui est quasi ma seule famille. Je pris donc mes affaires et partit sans même me retourner pour faire le tour des villes où l’organisation de mon père est implantée.
La vie est un long fleuve tranquille…. Mais bien sûr….
Je suis donc partis au volant de ma voiture en direction de l’aéroport, les larmes coulant sur mon visage pour travailler et pour ne pas décevoir celui que je suis censé appeler « papa », j’ai donc commencé à visiter les villes : San Diego, L.A, Miami en passant par New York, Buffalo, Boston, Chicago. Et oui c’est sympa de visiter du pays mais le manque de sa famille se fait ressentir forcément un jour où l’autre. J’ai commencé à m’endurcir et comprendre pourquoi mon père ne laisse jamais paraitre aucune émotion sans pour autant approuver ses choix. Je n’est pas donné de nouvelles à personnes pendant tout ce temps peut être aurais je dus ? Ce qui est fait est fait, pendant cette période, j’ai profité de ma jeunesse et du fait que je n’avais pas mon père sur mon dos pour me dire ce que je pouvais dire ou faire. Puis mon père m’appela alors que j’étais en Floride pour me dire que je pouvais rentrer si je le désirais. J’espérais juste en rentrant ne pas retrouver une famille totalement changée et j’espérais surtout que je pourrais me faire une place dans cette ville.
Dur retour à la réalité….
Je suis donc revenu a Toronto, mon père ne m’attendais pas à l’aéroport, et n’avait prévenu personne de mon retour, je le reconnais bien là. Dans le taxi j’imaginais donc ce que pouvais être devenu ma petite sœur pendant mes deux ans d’absence. Arrivé à la maison je pris ma voiture et je me rendis donc voir mes informateurs pour un résumé de la situation des dernières semaines et là j’appris une chose qui me mit dans une rage que je ne pouvais contrôler. Je partis à la maison le plus rapidement possible, là ma sœur m’attendait avec un grand sourire, je ne sais pas ce qui m’a pris mais je l’est giflé très violemment, ah oui je ne vous est pas dit la raison de mon énervement, j’ai appris qu’elle avait couché avec mon meilleur ami, Romeo. Je me suis donc emporter et donc je lui est donc dit que je ne voulais plus qu’elle le voit ! Elle ma fait très mal ce jour là lorsqu’elle m’a dit tu n’es pas mon père. C’est vrai que je ne suis pas celui qui l’a mit au monde mais je suis celui qui fait le plus attention à elle. Depuis mon retour tout à changé entre nous, je dois avouer que j’en veux à mon père, rien que pour ça. Nous sommes donc en froid mais je ferais tout pour que cela change parce que malgré tout, elle reste ma petite sœur et ça rien ni personne ne pourra le changer. Mis à part ça j’ai repris ma place dans les petites affaires de la famille, et j’espère pouvoir trouver ma place dans cette ville. Je suis heureux d’avoir pu écrire ce petit texte autobiographique, cela m’a permit de me libérer de certains poids qui me pèsent sur mes épaules depuis quelques temps….