« JOHN ARON ANDERSON je vais te faire bouffer ce bouquet de fleur » Hurlement qui m'ait gracieusement destiné. Pour cela il faut revenir un peu en arrière et comprendre exactement les choses. Nous sommes vendredi quatorze. Non mai n'importe lequel, le quatorze du deuxième jour de l'année, le 14 février quoi. Le jours où vous ne mettez pas un pied dehors sans entendre de la musique, voir un couple, voir du rouge, des fleurs, des nounours. Oui et tout le dégueulassement pathétique de la fête des amoureux. J'aime la fête des amoureux, moi le pathétique je trouve ça génial. Surtout lorsque je trouve la manière la plus parfaite d'emmerder Dylan et d'avoir mon rencard. Alors évidement que je ne suis pas passé à côté de cela. Bien au contraire, je l'ai fais dans les règles de l'art, jean pas déchiré, chemise repassée, veste pas froissé, chaussures cirées, restaurant réservé et bouquet de tulipe rouge achetées parce que ce sont ses fleures favorites et que si elle doit me frapper avec, il n'y aura pas d'épine et elles sentent bon. Je pense réellement à tout je le sais. Puis je me suis pointé à son boulot, coiffé, tout sourire adorablement plaqué sur le visage, bouquet de fleurs tendu, et c'est quand elle m'a vu qu'elle a hurlé ça. Oui Dylan est civilisée lorsqu'elle le souhaite. « Avant de m'insulter de tous les noms ou même de me tuer ! Oui j'ai fait exprès que le rencard soit ce jour la ! Pour une fois tu va passer une vrai soirée d'amoureux a quelques exceptions près vu qu'on est pas deux personnes amoureuses ! Mais bon voilà tiens des fleurs » Je tend les fleurs comme bouclier, un sourire parfait aux lèvres et j'attends qu'elle attaque. De toute manière j'ai prévu toutes les réparties possibles et envisageables et je sais que cette soirée est gagnée d'avance. Elle ne peut pas se défilé je l'ai fais exprès. Elle me fixe et prend les fleurs, et là je les lâche sans résistance bien trop cillé pour lui sortir une vanne. Elle ne réplique rien, elle accepte d'un coup. Comme ça si facilement. Tous mes autres arguments ne servants donc pas vu qu'ils n'ont plus lieux d'être. Encore sous le chocs j'essaye de rien dire de mon étonnement, elle en profiterait pour se défiler ça je le sais. On monte en voiture. Et je démarre commençant ainsi notre vrai rencard promis...
Les heures passent et finalement je la raccompagne gentillement à sa porte, parce que j'ai juré de faire tout dans l'art du rendez-vous et que ça c'est capital. Et aussi que j'ai pas envie de la quitter, et que on pourrait bien finir ce rencard comme d'habitude ...au lit, non ? Enfin d'habitude c'était l'habitude avant ces deux mois d'abstinence. Abstinence que je capte pas. On en arrive à sa porte sans dommages, elle me regarde et puis... je sais pas c'est étrange, comme avant peut-être ou pas. Elle est juste en face et puis, sans vraiment comprendre je me penche, voulant l'embrasser et... Évidement si vous imaginer un conte de fée ce serait parfait mais elle se recule vivement et là mon égo en prend un sérieux coup. « Non j'peux pas John ! C'est pas moi tout sa , c'est toi ! On a rien en commun , rien du tout ! » Pardon ?! J'ouvre la bouche mais la porte est ouverte, puis fermée et à clef. Et moi sur le palier. Attendez c'est quoi le problème ? J'ai merdé où au juste ?! JE frappe doucement à la porte, sans une réponse, un peu plus fort... Mais quoi , elle va pas me parler juste pour ça ? Enfin non c'est pas "juste pour ça", elle s'est défilé, encore, enfin non pas encore. Mais c'est toujours la même chose, un truc romantique, un truc plus... et non elle envoie chier tous pour je ne sais quoi, enfin si la peur. Mais elle le refuse de se l'avouer. « Dylan ! DYLAN ! Je t'en prit ouvre moi allez c'est bon ! DYLAAAAAN » Je tambourine sur la porte, de longues minutes puis la vieille voisine de Dylan sort la tête de sa porte en fronçant les sourcils. John...pourrait-on dormir ? Je m'arrête un moment puis recommence à tambouriner avec force. John je vais vraiment appelé la police mon garçon, on voudrait dormir nous. Je soupire, en faisant un pas en arrière. Non ...excusez moi madame Mclainski... je m'en vais... Je finis par capituler et retourner à ma voiture en jetant avec rage le bouquet de fleur qu'elle m'avait laissé dans les mains le temps de prendre ses clefs avant...l'incident.

Je sors de la voiture en vitesse et le refermant je cours à l'intérieur des portes vitrées pour échappé à la pluie torrentielle. Me remettant de mes émotions d'avoir courus si vite je relève la tête me dirigeant vers le standard d'accueil un sourire radieux aux lèvres. Camille ! Comment vas-tu aujourd'hui ? Oh Léna je t'avais pas vu, salut. Elles me sourient amicalement et Camille raccroche le téléphone pour me dire bonjours. Me répondant qu'elles vont bien et me retournant ces banalités je leur répond tout en jetant un coup d'œil circulèrent. Dylan travailles ? Elle est là ? Je vois à leur regard échangé qu'elles ne savent pas comment me dire quelque chose. Je me mors la lèvre. Non elle est occupé John... désolé. Je baisse les yeux un instant, ouai occupée, comme les deux dernières fois où je suis venu, et aussi comme quand j'appelle et que je tombe sur sa boîte vocal. Et aussi lorsque je frappe chez elle et que ça n'ouvre pas... Je hoche la tête. Occupé ouai... vous pourrez lui donner ça ? Et dites lui que si je meurs... j'interdirais mon pasteur de lui dire ! Les filles me regardent interrogée sur le fait de savoir si elles doivent rire ou pas. Je leur file la boîte de chocolat, chocolat que j'ai remplacé par des cailloux peints en rouge, avec aussi des fraises tagada, cœur de pierre ouai. le tout formant un sourire d'excuse. Pitoyable. Je suis vraiment désolé John... T'inquiètes c'est bon, elle doit être vachement occupée elle... elle me rappellera plus tard c'est bon. Un sourire confiant, je tourne les talons sachant très bien que c'est faux elle me téléphonera pas, elle veut pas en discuter avec moi. Non mais il est trop adorable c'est le mec idéale tu sais pourquoi elle veut plus lui parler toi ? J'entends la voix de Camille, je me retourne en riant et elle rougit en comprenant que j'ai entendu ce compliment. Je quitte es lieux cherchant une meilleure manière de la bloquée pour qu'elle m'écoute.