Sujet: PILE OU FACE ☞ louanne et jules-edouard Mer 30 Mar - 21:38
Citation :
Hey mon puceau préféré, je pense toujours à toi ne t’inquiète pas. Bis, ta cousine adorée.
J’avais légèrement mal au cou, car j’étais allongé sur mon lit et il y avait juste ma tête arquée contre le mur. Je fixais longuement le message avec un air neutre. Je ne réfléchissais pas, pas besoin de méditer sur les actions de Miloé. Elle était sadique et imprévisible. Mais je l’aimais comme ça, c’était ma cousine et je ne pouvais pas lui en vouloir de ses moqueries. Avec de l’élan dans les mains, je lançais mon portable au bord de mon lit, mais doué comme je suis, il tomba par terre. Merde. Je restais quelques secondes dans la même position, regardant dans la direction de la chute de mon téléphone. Je soupirais car je savais que j’allais devoir me lever pour le ramasser ( je suis très feignant). Enfin, je décidais de poser mes deux pieds par terre et je me rendre dans la salle de bain. J’enfilais un t-shirt et j’allumais mon poste radio. Je pris ma brosse à dent, mis du dentifrice dessus, la mouilla et la mit dans la bouche. La musique démarra. Je sortis deux secondes de la pièce, pour ramasser mon portable et le mettre dans la poche de mon jean. Je me mis face du miroir et me brossais les dents au rythme de la musique. J’avais l’air d’un pauv’type, mais peux importe, j’étais seul alors … Je crachais la mousse dans le lavabo et me rinça la bouche. Je retournais dans ma chambre pour enfiler une veste chaude de couleur violette. J’éteignis la musique qui était en train de tourner et partit de mon appartement pour me rendre à l’université.
Le trajet me prit plus d’un quart d’heure, car j’y allais à pieds. Je n’avais toujours pas acheté de voiture (d’ailleurs il faudrait que j’y pense). Cette après-midi, j’avais uniquement deux heures de cours. Science et cours sur algorithmique. Comme d’habitude, je passais les heures de cours au fond de la classe, en train de rêvasser. Le professeur me posera une question à la fin du cours pour voir si j’ai écouté et je lui répondrais d’une manière directe et correcte. Comme d’habitude, ils seront tous surpris de voir, la facilité avec laquelle j’aurais répondu à sa question. Une fois finis, je me rendais au salon d’étudiant car je savais qu’à cette heure, il n’y aurait personne. Le soleil était revenu, donc la plupart des personnes squattaient à l’extérieur pour profiter du beau temps. Je poussais la porte et la referma derrière moi. Je posais mon sac sur l’un des canapés installés dans la salle et m’étira. Je regardais la table de billard. Dommage, il faut jouer minimum à deux pour ça. Je pris tout de même une quille dans mes mains et je regardais sa forme et sa couleur.
Maxwell Darling-Stones
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Sujet: Re: PILE OU FACE ☞ louanne et jules-edouard Ven 1 Avr - 20:06
Les cours. Rien de plus ennuyant et de plus barbant que les cours. Surtout les Maths. Oh la la les Maths, une catastrophe. Je détestais ça, et rien ni personne pouvait me faire changer d'avis, y compris les efforts désespérés de ma prof ou ses appels de détresse afin d'attirer mon attention sur le cours. Je détestait ça, pire, je ne pouvais pas supporter cinq minutes de blabla mathématiques, point barre. Je n'étais pas matheuse, je n'y pouvais rien. Moi, ce que je préférais, mon truc, les seules choses qui me faisaient me lever de mon lit à six heures du matin chaque matin, c'étaient les langues et ma popularité. Enfin, je n'étais pas autant populaire que les chefs de confréries des Gammas ou des Kappas mais j'étais populaire et cela m'enchantait. Je n'étais pas au bas de l'échelle, et cela m'enchantait d'autant plus. Ne croyez pas que seule la célébrité, la popularité m'intéresse dans le poste de chef de confrérie, non, j'aime aussi ma confrérie, j'y tiens, mais disons que c'est un avantage de ce poste. Un énorme avanta... « Vous êtes, bien entendu, d'accord avec moi mademoiselle Darling ? » La prof de Maths m'interrompit dans mes pensées, m'obligeant par la même occasion à me redresser comme il se doit sur ma chaise. Je grimaçai avant de lever les yeux au ciel. « Jamais je n'oserais vous contredire madame Simms, voyons ! » répondis-je d'un ton narquois. Elle faillit rétorquer, mais la sonnerie du lycée lui en empêcha. Sauvée par le gong ! Ne voulant pas me faire attraper par la prof, je me faufilai entre les élèves et sortit de la salle discrètement. Celle-là, elle allait pas me lâcher de la semaine. C'est bien ma veine ! Fatiguée, voulant me retrouver seule, je me dirigeais vers le salon d'étudiant du lycée. Personne ne s'y trouverait à cette heure-ci, le soleil étant présent. Et puis si c'était le cas, je me gênerais pas pour le faire sortir, voulant absolument mon havre de paix. J'arrivais devant la porte d'entrée cinq minutes plus tard puis je rentrai sans prêter gare à la salle, me dirigeai vers un fauteuil, jetai mon sac ainsi que ma veste avant de me jeter moi-même dessus. Épuisée, je fermai les yeux afin d'essayer de me reposer, dormir quelques minutes quand j'entendis un bruit ; deux boules de billards s'entrechoquant. Je sursautai, me levai brusquement du fauteuil et regardait en direction du bruit. J'y vis alors une personne dont je m'attendais pas du tout à voir. Un petit sourire s'afficha alors sur mon visage, et j'allai en direction du jeune homme. Il jouait au billard, tout seul. Étonnant tiens ! « Salut le puceau ! Alors on joue tout seul ? » lui lançai-je d'un ton enjoué. Tiens, pourquoi ne me joindrais-je pas à lui ? Le billard est une de mes activités favorites ici, et puis c'était peut-être une occasion pour lui mettre une bonne raclée au petit gars ! « Je joue, ça te dérange pas ? Je vais te montrer de quoi je suis capable le puceau ! T'es peut-être un génie en Sciences et Maths, mais moi je suis imbattable à ça ... Prêt ? » lui dis-je en attrapant une boule dans ma main. Je le regardai ensuite avec un petit sourire en coin, le sourire que j'utilisais pour draguer. Je sens que je vais encore bien m'amuser !
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Sujet: Re: PILE OU FACE ☞ louanne et jules-edouard Ven 1 Avr - 22:45
Je venais donc d’arriver dans la salle des étudiants. Celle-ci était souvent occupée l’hiver, lorsque le froid était présent dans les rues de Toronto. On pouvait y retrouver, un écran plan avec une chaine radio, un baby-foot accompagné de fauteuils tout autour, des bouquins en tout genre et d’autres distractions. Moi, j’avais sélectionné le billard. Je joué à ça depuis quelques années avec les potes et quelques bières pour améliorer la partie. Avec de la pratique, je gagnais. Encore une fois, je jouais mais cette fois-ci seul. J’avais placé les boules sur le tapis, les disposant dans un triangle. Je me mis en position et tira. Le tir fit un bruit infernal mais plaisant. Je n’avais prêté guère attention à la personne qui venait de mettre le pied dans la salle. J’étais plongé dans un autre monde, bien concentré. Cette personne en question se leva, réveillée par le choc des boules. Silencieusement, elle venue vers moi et rétorqua : « Salut le puceau ! Alors on joue tout seul ? » En entendant le mot "puceau ", je penchais mon visage légèrement en arrière en soupirant. Malheureusement pour moi, tout le monde était au courant de mon "problème" . Effectivement, je l’étais. Je n’avais jamais fait l’acte avec une jeune demoiselle, du moins pas encore. Ça peut paraitre étrange, mais ce détail ne me préoccupait pas du tout, sauf lorsque les personnes me le rappelaient bien gentiment. Cette histoire de pucelage, remonte il y a trois ans. Un samedi soir, j’étais en soirée et j’avais bu plusieurs verres. Une demoiselle me tenait compagnie et discutait avec moi, avec son air pimbêche et bimbo. Elle faisait partie de la confrérie de Kappa, la maison des femmes populaires et fortunées de l’université. Elle me parlait d’elle sans difficulté ni timidité. Puis elle commença à poser quelques questions sur mon sujet. Bêta comme je suis, je lui répondis lui apprenant que j’étais toujours puceau. Évidement, le lendemain toutes les maisons étaient au courant et « puceaux » devenu mon surnom.
« Je joue, ça te dérange pas ? Je vais te montrer de quoi je suis capable le puceau ! T'es peut-être un génie en Sciences et Maths, mais moi je suis imbattable à ça ... Prêt ? » Dit-elle en prenant une queue en main, se préparant déjà à jouer. Je regardais vers la gauche et je lui dis : « Si ça te fais plaisir. » Je haussais les sourcils lorsqu’elle dit, qu’elle allait me montrer ce dont elle était capable. « Aucune chance, je suis le meilleur à ce jeu. » Lui dis-je avec un air sérieux et sur de moi. Franchement, je battais tout le monde au billard et ce n’est pas une fille de bourge qui va me latter.
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Sujet: Re: PILE OU FACE ☞ louanne et jules-edouard